
C'était il y a 3 semaines. Mercredi matin. Deux jours plus tôt, Coline était chez le médecin, comme tous les lundis depuis les 3 semaines précédentes: rhume, encore rhume, puis roséole, puis, là, mycose. Depuis lundi je mets sagement à Coline la crème du médecin sur ses champignons, mais voilà que ce matin les rougeurs se sont étendues à tout le corps, et plus particulièrement sur les joues, qu'elle a rouges comme une tomate... ou comme une pomme rouge.
Alors, hop, on prend nos cliques et nos claques et on retourne frapper à la porte du médecin.
--Mais non, ma bonne dame (en japonais), ce n'est pas la mycose qui s'est étendue; cette fois, c'est la ringo byou, "apple" disease, ("apoulou", "apoulou") me dit-il presque hilare, en montrant les joues de Coline comme pour insister sur le fait qu'on dirait une grosse pomme rouge. Elle va à la crèche ? Oui. Eh bien, c'est la maladie de la pomme qu'a votre fille. Il n'y a rien à faire, ça va passer!
Ah, merci, il ne manquait plus que ça!...
Trois semaines après, Coline a encore les joues rouges, des petits boutons sur tout le corps, certes secs, mais on les sent encore.
Mais je n'ose pas retourner chez le médecin. Qu'est-ce qu'il va me sortir encore comme maladie ? Je ne veux même pas l'imaginer!
Quelle plaie la collectivité!
Clo
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