Intéressant, mais effrayant!
Ce matin, pendant le cours de japonais, il y a eu un exercice d'évacuation du bâtiment au Kawasaki International Center.
(D'ailleurs, on nous avait prévenus à l'avance, et demandé d'apporter des mouchoirs. Vous savez, ces mouchoirs dont ils sont si friands, ils en ont toujours (eux!) un sur eux, pour mettre devant la bouche quand ils éternuent, ou bien essuyer le siège du train avant de s'assoier, ou je ne sais quel usage encore).
L'alerte sonne donc, on entend des messages diffusés par haut-parleur dans les salles de cours.
Le message parle de "kaji, kaji" (=incendie).
La prof ne nous traduit pas, mais elle ne bouge pas. Au bout d'un moment seulement (3min peut-être) un nouveau message est diffusé, et apparemment, celui-là nous concerne. J'ai vaguement compris qu'avant, les enfants de la salle de babysitting étaient en train de sortir, donc on devait attendre pour sortir après eux.
Bref, au bout d'un moment, tout le monde se lève tranquillement et traverse à petits pas le hall du centre pour se retrouver dans la grande cour qui se trouve à l'entrée.
Là, tout les autres gens déjà "évacués" se sont regroupés, et des pompiers disent quelques mots, (notamment quel numéro appeler en cas d'incendie: le 119), puis c'est au tour d'une responsable du centre, le tout en japonais seulement (on est pourtant là pour apprendre le japonais, donc on n'est pas censés le comprendre encore!).
Mais bref, passons. L'exercice n'était pas passionnant ni effrayant, mais c'est ce qui est venu après qui a été intéressant.
Les pompiers étaient venus avec toute une série de dispositifs figurant des situations d'urgence comme l'incendie et le tremblement de terre bien sûr, et chacun de nous par groupe, y avons fait des exercices d'entraînement.
Les sexercice concernant l'incendie consistaient pour l'un: à traverser un couloir enfumé; on nous a briefé avant, en nous disant qu'il fallait se couvrir le nez et la bouche avec notre mouchoir (le fameux mouchoir qu'on nous avait pourtant prévenus d'apporter! Eh bien je ne l'avais pas... J'ai utilisé mon écharpe. On ne m'a pas dit si le jour J ça ferait l'affaire ou pas...) et marcher accroupi pour atteindre la zone proche du sol qui est la moins enfumée. Intéressant. D'ailleurs, on pourrait faire faire des exercices comme ça en France, où on est (vous êtes, devrais-je dire ;)) tout autant concernés par les incendies; le deuxième exercice consistait à apprendre à manier une de ces bombes à eau rouges à incendie. Intéressant aussi, on devait essayer de viser un plot, ce que je n'ai pas trouvé difficile, la bombe était légère, donc pas de difficulté de ce côté-là à mon avis. "Mais en cas de vrai incendie, comme a répliqué la prof, on n'a pas toujours toutes ses facultés bien rassemblées...".
En tous cas, l'exercice le plus intéressant et le plus effrayant ("omoshiroi desu ga kowai") a été sans nul doute l'exercice concernant le tremblement de terre. Ca n'avait pas grand chose d'un exercice à vrai dire, il s'agit simplement de monter dans ce camion sur la plate-forme meublée d'une table qui représente une pièce quelconque où vous pourriez être en cas de tremblement de terre, et d'éprouver l'effet que les tremblements de terre de différentes magnitudes peuvent faire.
Je suis montée dans le premier groupe, on nous a mis une magnitude de 5,5 pendant 15 ou 20 secondes, et bien je peux vous dire que ça fait un drôle d'effet! Par rapport aux petites secousses d'amplitude 2 ou peut-être 3 (je ne suis même pas sûre) qu'on a senties jusque-là, ça n'a rien à voir. Avec une magnitude de 5,5, il faut vraiment se tenir à la table pour ne pas tomber! Ca ressemble un peu à un jeu de parc d'attraction!
Au groupe d'après, ils ont mis une magnitude de 7, qui correspond à plus que les fameux tremblements de terre de Kobe en 1995 (6,9 de magnitude) et de Niigata l'été dernier (17 juillet 2007, magnitude 6,6). Et bien là encore plus, je peux vous dire que ça bouge! Un truc est même tombé de la plate-forme, je n'ai pas eu le temps de voir quoi mais on entend le bruit de la chute sur le film et on voit un pompier aller le ramasser.
(Petite parenthèse: je vous laisse aussi apprécier pendant le film les "oh" collectifs typiquement japonais, ici d'ailleurs interprétés par autant d'étrangers que de vrais japonais. Mais ce genre d' "onomatopée", c'est extrêmement contagieux, et on se surprend très vite à les produire aussi fidèlement qu'un japonais).
Ces camions de simulation de tremblement de terre, j'en avais entendu parler mais je n'en avais jamais croisé sur mon chemin. Je suis contente d'en avoir enfin fait l'expérience!
Clo
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mardi 26 février 2008
vendredi 22 février 2008
Expédition à Miura le weekend dernier
Dimanche dernier, on a voulu aller faire une promenade figurant sur un petit guide de ballades dans le coin de Tokyo, acheté par Romain récemment.
La ballade se situait au bout de la péninsule de Miura, à une heure et demi environ en transport (2 trains + 1 bus) de chez nous. La péninsule de Miura est celle qui, avec la péninsule de Boso en face (du côté est), forme la baie de Tokyo, dans laquelle notre ville (Kawasaki) et Yokohama se trouvent aussi.
Voici la péninsule de Boso vue de la péninsule de Miura, et une photo du village de Kobama, à côté de Miura, et point où commençait notre ballade:

Et voici à quoi nous ressemblions, prêts à attaquer la ballade.


Imaginez donc quelle a été notre déconvenue lorsque nous sommes arrivés au pied de la grotte que vous voyez au fond de cette photo, et lorsque nous avons vu le parcours de singe qui débutait, proche d'un parcours d'escalade, qui commençait par un exercice d'équilibre sur le tronc d'arbre que l'on aperçoit placé à l'horizontale en équilibre sur des piliers de bétons et sur les rochers de la falaise:

On a donc vite fait demi-tour et on a fini dans les champs de culture de daikon, de choux et autres salades et légumes de toutes sortes.


La dominante dans la région est la culture du daikon, ce gros radis blanc qui se mange surtout cru et râpé pour accompagner les sashimis, ou bien mariné (en salade ou en accompagnement de n'importe quel plat), ou encore cuit, en soupe en général.
On a assisté à la récolte de celui-ci, et j'ai pris quelques photos:





Ensuite, en retournant vers le village pour reprendre notre bus, on s'est retrouvés devant un étendage plein de wakame pendus en train de sécher.
Le wakame est une grosse algue pêchée dans tout le Japon, qui est découpée et séchée, et qui se mange réhydratée en salade ou, beaucoup, dans la soupe Miso.


Et pour couronner l'apport culturel de la journée, un japonais passant par-là en voiture et nous voyant attendre à l'arrêt de bus (et ayant envie de pratiquer son anglais!) s'est arrêté pour nous proposer de nous ramener à la gare.
15 min donc dans une voiture kitsch au possible, à essayer de converser tant bien que mal avec ce japonais tout fier de nous raconter l'émission qu'il avait vue à la télé la veille au soir sur la vie de jeunes couples français vivant à Lyon (merci Monsieur, mais on la connaît!!).


Sympa cette journée, c'était pas vraiment ce qu'on avait prévu, mais on a pris l'air quand-même et on a vu des choses intéressantes!
La ballade se situait au bout de la péninsule de Miura, à une heure et demi environ en transport (2 trains + 1 bus) de chez nous. La péninsule de Miura est celle qui, avec la péninsule de Boso en face (du côté est), forme la baie de Tokyo, dans laquelle notre ville (Kawasaki) et Yokohama se trouvent aussi.
Voici la péninsule de Boso vue de la péninsule de Miura, et une photo du village de Kobama, à côté de Miura, et point où commençait notre ballade:


Et voici à quoi nous ressemblions, prêts à attaquer la ballade.


Imaginez donc quelle a été notre déconvenue lorsque nous sommes arrivés au pied de la grotte que vous voyez au fond de cette photo, et lorsque nous avons vu le parcours de singe qui débutait, proche d'un parcours d'escalade, qui commençait par un exercice d'équilibre sur le tronc d'arbre que l'on aperçoit placé à l'horizontale en équilibre sur des piliers de bétons et sur les rochers de la falaise:

On a donc vite fait demi-tour et on a fini dans les champs de culture de daikon, de choux et autres salades et légumes de toutes sortes.


La dominante dans la région est la culture du daikon, ce gros radis blanc qui se mange surtout cru et râpé pour accompagner les sashimis, ou bien mariné (en salade ou en accompagnement de n'importe quel plat), ou encore cuit, en soupe en général.
On a assisté à la récolte de celui-ci, et j'ai pris quelques photos:





Ensuite, en retournant vers le village pour reprendre notre bus, on s'est retrouvés devant un étendage plein de wakame pendus en train de sécher.
Le wakame est une grosse algue pêchée dans tout le Japon, qui est découpée et séchée, et qui se mange réhydratée en salade ou, beaucoup, dans la soupe Miso.


Et pour couronner l'apport culturel de la journée, un japonais passant par-là en voiture et nous voyant attendre à l'arrêt de bus (et ayant envie de pratiquer son anglais!) s'est arrêté pour nous proposer de nous ramener à la gare.
15 min donc dans une voiture kitsch au possible, à essayer de converser tant bien que mal avec ce japonais tout fier de nous raconter l'émission qu'il avait vue à la télé la veille au soir sur la vie de jeunes couples français vivant à Lyon (merci Monsieur, mais on la connaît!!).


Sympa cette journée, c'était pas vraiment ce qu'on avait prévu, mais on a pris l'air quand-même et on a vu des choses intéressantes!

samedi 16 février 2008
Aujourd'hui 16 décembre, c'est la Sainte Lucile!
Merci d'ailleurs à Chantal de me l'avoir rappelé!!
J'avais justement acheté cette semaine un jouet que j'avais mis de côté pour "plus tard": ça a été son cadeau. J'ai fait un (excellent!) gâteau à la cabocha, aux épices et au sésame dans des moules en formes d'animaux, et on a fêté ça pour le dessert à midi.
Quelques photos des gâteaux (Coline a attrappé la trompe de l'éléphant avant que j'aie le temps de prendre la photo!), de Lucile et son gâteau, Coline et le sien (avec son bobo au-dessus de l'oeil), et de Lucile faisant un sourire sur commande devant son cadeau, puis, 5min plus tard, devant les 4 puzzles terminés!






Clo
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J'avais justement acheté cette semaine un jouet que j'avais mis de côté pour "plus tard": ça a été son cadeau. J'ai fait un (excellent!) gâteau à la cabocha, aux épices et au sésame dans des moules en formes d'animaux, et on a fêté ça pour le dessert à midi.
Quelques photos des gâteaux (Coline a attrappé la trompe de l'éléphant avant que j'aie le temps de prendre la photo!), de Lucile et son gâteau, Coline et le sien (avec son bobo au-dessus de l'oeil), et de Lucile faisant un sourire sur commande devant son cadeau, puis, 5min plus tard, devant les 4 puzzles terminés!






Clo
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Premiers sashimis pour Lucile!
Bon, dernier message pour aujourd'hui, parce qu'il est bientôt 3 heures du matin!
Le weekend dernier on est allés avec David, le collègue français de Romain, se promener à Yokohama, et à midi on est allés déjeuner au restaurant (japonais). D'habitude, j'emmenais la popotte des filles dans un tuperware. Cette fois, elles ont mangé ce qu'on leur a proposé au resto: elles se sont partagé un menu-enfant. Au menu, plein de nouvelles choses pour elles: tempura (sorte de "beignets" de crevettes, poisson et legumes), tofu (pâte de soja), sashimis (=viande crue) de thon (pour Lucile seulement), soba (nouilles de sarrasin) aux feuilles de nori (algues séchées), le tout avec du riz et de la soupe miso bien sûr (mais la soupe elles ne l'ont pas bue). Et en dessert, une boule de glace à la vanille (hum-hum, pas très japonais...) (seulement Coline).
Elles étaient ravies, et nous on a passé un moment bien plus relax que les rares autres fois où on était allés au resto avec elles!
A refaire!





Clo
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Le weekend dernier on est allés avec David, le collègue français de Romain, se promener à Yokohama, et à midi on est allés déjeuner au restaurant (japonais). D'habitude, j'emmenais la popotte des filles dans un tuperware. Cette fois, elles ont mangé ce qu'on leur a proposé au resto: elles se sont partagé un menu-enfant. Au menu, plein de nouvelles choses pour elles: tempura (sorte de "beignets" de crevettes, poisson et legumes), tofu (pâte de soja), sashimis (=viande crue) de thon (pour Lucile seulement), soba (nouilles de sarrasin) aux feuilles de nori (algues séchées), le tout avec du riz et de la soupe miso bien sûr (mais la soupe elles ne l'ont pas bue). Et en dessert, une boule de glace à la vanille (hum-hum, pas très japonais...) (seulement Coline).
Elles étaient ravies, et nous on a passé un moment bien plus relax que les rares autres fois où on était allés au resto avec elles!
A refaire!





Clo
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Les filles qui dessinent sagement
Voilà à quoi on ressemble...

...quand on revient de la crèche le soir. Sauf que normalement, moi, je ne suis pas derrière l'appareil photo mais sur la selle entre Coline et Lucile. ;)
Ce jour-là Coline n'avait pas la forme, elle pleurait même à chaudes larmes quand j'ai pris la photo (je sais plus pourquoi!). Mais d'habitude ça va pas mal! Lucile, elle, a bien ses habitudes maintenant, elle monte presque seule sur son siège, met toute seule son bonnet (pas très sexy mais ça tient au chaud sous le casque), son casque et ses gants et elle chante même avec moi sur le vélo!
Dans le panier devant: mon sac à mains, le gros sac de leurs affaires pour la crèche (même au retour je rapporte pots de yaourts vides, peaux de bananes et couches sales), et l'écharpe pour porter Coline jusqu'à la maison (quoique je m'en sers de moins en moins, elle marche très bien).
Clo
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Les Gonard dans la presse japonaise!
Allez, je me suis donné jusqu'à 3 heures du matin pour mettre quelques photos que je voulais mettre sur le blog depuis longtemps!



Et oui, ça a la cote ici une famille non bridée avec jeunes enfants!
C'était dans le journal de news de la ville de l'été dernier, qui publiait un article sur le Festival International organisé par le Kawasaki International Center au mois d'août. Un festival avec danses et spécialités culinaires de chacunes des communautés étrangères représentées ici, soit surtout des asiatiques... et peu de français ou même d'européens (quelques sud-américains quand-mêmes).
Le Kawasaki International Center, c'est un grand centre de documentation étrangère et d'accueil des étrangers, qui organise entre autres les cours de japonais que Romain et moi suivons, Romain les mercredis soirs et moi les mardis et vendredis matins.
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Et là, c'est la UNE (non mais!) du journal trimestriel de news du Kawasaki International Center. En-bas à droite, une photo de groupe de tous les élèves des cours de japonais du mardi et du vendredi, le jour où on avait fait une séance de calligraphie. On tient tous notre oeuvre qui représente le kanji de l'amitié ("tomo", la première partie du mot "tomodachi"=ami).
Pour ceux qui ne me voient pas, je suis dans la rangée du fond, la troisième à partir de la gauche!
Clo
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Et oui, ça a la cote ici une famille non bridée avec jeunes enfants!
C'était dans le journal de news de la ville de l'été dernier, qui publiait un article sur le Festival International organisé par le Kawasaki International Center au mois d'août. Un festival avec danses et spécialités culinaires de chacunes des communautés étrangères représentées ici, soit surtout des asiatiques... et peu de français ou même d'européens (quelques sud-américains quand-mêmes).
Le Kawasaki International Center, c'est un grand centre de documentation étrangère et d'accueil des étrangers, qui organise entre autres les cours de japonais que Romain et moi suivons, Romain les mercredis soirs et moi les mardis et vendredis matins.
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Et là, c'est la UNE (non mais!) du journal trimestriel de news du Kawasaki International Center. En-bas à droite, une photo de groupe de tous les élèves des cours de japonais du mardi et du vendredi, le jour où on avait fait une séance de calligraphie. On tient tous notre oeuvre qui représente le kanji de l'amitié ("tomo", la première partie du mot "tomodachi"=ami).
Pour ceux qui ne me voient pas, je suis dans la rangée du fond, la troisième à partir de la gauche!
Clo
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Neige à Tokyo
Tant que j'y suis... je rattrappe mon retard: j'avais aussi dit que je mettrai des photos de quand il a neigé et que la neige a bien tenu, il y a deux semaines.
En voici, prises dans le jardin de la résidence.
Rien de spécial à commenter, elles parlent d'elles-mêmes...
Juste pour ceux qui se posent la question: il ne neige pas souvent et régulièrement à Tokyo, mais ce n'est pas rare non plus. Les gens ne s'accordent pas pour dire s'il neige tous les ans ou pas! Bref, ce n'est ni fréquent ni rare.





Clo
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En voici, prises dans le jardin de la résidence.
Rien de spécial à commenter, elles parlent d'elles-mêmes...
Juste pour ceux qui se posent la question: il ne neige pas souvent et régulièrement à Tokyo, mais ce n'est pas rare non plus. Les gens ne s'accordent pas pour dire s'il neige tous les ans ou pas! Bref, ce n'est ni fréquent ni rare.





Clo
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Hors d'ici les démons!
Le 3 février, au Japon, c'est la fête de la Setsubun. C'est une fête traditionnelle qui à l'origine marquait l'arrivée du printemps selon le calendrier chinois, et à l'occasion de laquelle on jette des haricots de soja grillés (qui ressemblent à des cacahouètes) par les fenêtres en criant: "hors d'ici les démons!" et "rentre le bonheur!".
A cet occasion, les enfants dans les écoles font toutes sortes de travaux manuels sur le thème du démon, typiquement des masques de démons qu'ils portent le jour venu dans la rue en se faisant pourchasser et lapider de mamemakis (=haricots de soja grillés).
(Cela dit j'ai vu beaucoup d'enfants rentrer de l'école avec des masques, mais je ne les ai pas vu courir dans la rue avec, pourchassés par des gens criant "oni wa soto!", ou lapidés de mamemakis).
En tous cas, Lucile, à la Hoikuen, a fait ce dessin:


(le sien, c'est le bleu en-bas, vous voyez, celui sur lequel il y a écrit "Gonarou Roushirou"!!)
Clo
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A cet occasion, les enfants dans les écoles font toutes sortes de travaux manuels sur le thème du démon, typiquement des masques de démons qu'ils portent le jour venu dans la rue en se faisant pourchasser et lapider de mamemakis (=haricots de soja grillés).
(Cela dit j'ai vu beaucoup d'enfants rentrer de l'école avec des masques, mais je ne les ai pas vu courir dans la rue avec, pourchassés par des gens criant "oni wa soto!", ou lapidés de mamemakis).
En tous cas, Lucile, à la Hoikuen, a fait ce dessin:


(le sien, c'est le bleu en-bas, vous voyez, celui sur lequel il y a écrit "Gonarou Roushirou"!!)
Clo
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vendredi 15 février 2008
"Sanno byouin e itte kudasai!"
... Ca veut dire "Emmenez-moi à l'hôpital Sanno s'il vous plaît!"
C'est ce que j'ai dit au taxiste hier avec Coline dans les bras.

On était dans un Jidoukan avec une amie et ses deux enfants, et Coline, déchaussée donc en collants sur du plancher-ultra-ciré-sur-lequel-on-glisse-quand-on-est-en-collants, a glissé et s'est cognée sur un bord d'étagère (l'étagère à chaussures...). Elle s'est assez bien ouvert comme vous pouvez le voir tant bien que mal sur la photo. Ca s'est vite arrêté de saigner, et elle n'a pas bcp pleuré, mais la plaie étant assez profonde et béante, je l'ai emmenée quand-même à l'hôpital.
Le personnel du Jidoukan m'a indiqué un hôpital proche dont le personnel parle anglais, et je suis donc partie à 13h30 avec Coline, en laissant Lucile à Théodora.
Arrivées là-bas, à l'accueil on m'a très vite envoyé une interprète qui parlait super bien anglais. Elle a appelé l'infirmière en chef qui ne parlait pas anglais mais l'interprète est restée là pour assurer la traduction. L'infirmière a regardé la plaie de Coline (qui ne saignait plus depuis longtemps), Coline endormie dans mes bras dans l'écharpe de portage; elle a dit qu'il risquait de falloir faire des points du suture, et que dans ce cas il faudrait que j'aille dans un autre hôpital car ils ne pouvaient pas prendre cela en charge ici. Me voilà bien! Elle appelle en plus une série d'hôpitaux des environs et me dit qu'aucun de peut me prendre... Bref, de toutes façcons, dit-elle, elle va me faire voir d'abord une dermato qui dira ce qu'elle en pense.
L'infirmière repart donc et l'interprète me fait remplir toute une série de papiers, qu'elle m'apporte dans mon fauteuil, et elle attend pendant ce temps-là debout devant moi, les pieds joints et les bras le long du corps!
Après ça, elle me donne un petit papier à donner au médecin, et elle m'emmène dans le hall d'attente. Ayant fait l'objet de tant de petits soins depuis mon entrée dans l'hôpital, je m'attends bien sûr à ce que le médecin me prenne tout de suite.
Quelle n'est pas ma déception quand je vois la porte s'ouvrir, et une infirmière appeler "Tanaka-sama"... Puis 5min après, la porte se réouvre, Tanaka-san ressort, et l'infirmière appelle "Taguchi-sama!"... puis c'est au tour de Yamasaki-san, puis de Wakamatsu-san... à ce moment-là, je regarde un peu autours de moi et j'aperçois une télévision avec les numéros en attente pour une consultation au cabinet de la dermato: ils en sont au 34. Je sors alors mon papier, et je vois un gros 39. Ouf, je me dis, plus que 5 numéros, et si ils durent tous juste 5min, ca va vite mine de rien.
Manque de pot, à ce moment-là rentre Kimura-san, qui y restera 40 minutes!
Coline s'est réveillée, et c'est tant mieux parce que ça va me permettre de la sortir de l'écharpe et d'enlever mon manteau, on crève de chaud! Et de lui enlever le sien aussi d'ailleurs, regardez comme elle a les joues rouges!

Donc à partir de ce moment-là, il a fallu l'occuper... pas de jouets dans mon sac, pas d'enfants dans le hall... il faut en plus éviter qu'elle tombe pour qu'elle ne réouvre pas sa plaie...
Donc ça a été une sacré paire de manches.
Un petit film d'elle s'occupant tant bien que mal, et un petit film (1 seconde et demi) du message qui passe en boucle sur l'écran de télé, juste pour vous faire sourire:
(Bon, désolée, ça fait une heure que je me bats pour télécharger la deuxième et j'y arrive pas).
La fin de l'histoire:
après donc un bon temps d'attente, peut-être une heure et demi, j'entends enfin "Gonarou-sama!". Ouf, à moi!
Le médecin, une femme, parlait super bien anglais. Elle m'a pourtant demandé au début "de parler lentement". Alors je lui ai parlé comme à une mongolienne, et elle m'a répondu avec un anglais super fluent!! J'avais pas l'air bête! Ca c'est la modestie des japonais...
Et puis moi, je suis habituée à des japonais qui ne parlent réellement pas bien anglais, et à qui il faut vraiment parler à 2 à l'heure.
Bref, elle a regardé la plaie et l'a juste nettoyée et y a appliqué du "tépou" (pour "tape" en anglais), bref des bandes de scotch strip, et a prescrit des antibio pour éviter une infection.
3 minutes et demi la consultation! Pour ça c'est bien au Japon (je dis ça parce que c'est pareil chez le pédiatre des filles): les consultations sont ultra-express, ce qui fait des temps d'attente pas trop longs en général. Là c'était juste pas de chance pour le Kimura-san qui est resté 40min!
En tous cas, tout est bien qui finit bien, pas besoin de faire recoudre Coline et pas besoin d'aller me ballader dans un autre hôpital!
Je suis rentrée au Jidoukan à 16h30, et y ai retrouvé Lucile qui ne m'a qu'à peine remarquée quand je suis arrivée tellement elle s'amusait avec Aliyah et tous les jouets du jidoukan.
Bilan: une petite expédition de 3 heures à l'hosto, pas de stress, du personnel hyper sympa, Coline pas trop difficile. Et financièrement: 2 fois 800 yens (=2 fois 5euros) de taxi (aller + retour), et une note de 1330 yens (= 8 euros ) à l'hôpital (mais je ne sais pas dans l'histoire ce que ça a coûté à l'état japonais...).
Et puis la cerise sur le gâteau: en rentrant au jidoukan (je rappelle que c'est un centre de jeu municipal gratuit pour les enfants et ado, avec jouets, jeux, ordis, salle et matériel de sport, livres etc), la nana de l'accueil m'a sauté dessus avec un formulaire à remplir et mes coordonnées bancaires à donner. J'ai cru un moment que j'allais devoir payer qqchose! (On s'attend à tout dans un pays dont on ne connaît pas les habitudes). Total, c'est au contraire pour me verser un dédommagement assuré par leur assurance qu'elle me faisait remplir ça! Toute déclaration sur parole, on va me verser 1000yens par visite chez le médecin, soit celle du jour à l'hôpital, et celle de la semaine prochaine quand j'irai la montrer à notre pédiatre pour qu'il veille à la bonne cicatrisation de la plaie.
En tous cas, maintenant Coline va très bien, elle est allée normalement à la crèche aujourd'hui, et s'est simplement couchée tôt ce soir parce qu'on est rentrées tard hier du jidoukan: 20h40. Et oui, c'est à Tokyo, et pourtant direct sur notre ligne de train, mais c'est quand-même loin...
THE END
En prime, quelques photos aussi d'origami qui traînaient sur les bureaux de l'accueil:


Clo
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C'est ce que j'ai dit au taxiste hier avec Coline dans les bras.

On était dans un Jidoukan avec une amie et ses deux enfants, et Coline, déchaussée donc en collants sur du plancher-ultra-ciré-sur-lequel-on-glisse-quand-on-est-en-collants, a glissé et s'est cognée sur un bord d'étagère (l'étagère à chaussures...). Elle s'est assez bien ouvert comme vous pouvez le voir tant bien que mal sur la photo. Ca s'est vite arrêté de saigner, et elle n'a pas bcp pleuré, mais la plaie étant assez profonde et béante, je l'ai emmenée quand-même à l'hôpital.
Le personnel du Jidoukan m'a indiqué un hôpital proche dont le personnel parle anglais, et je suis donc partie à 13h30 avec Coline, en laissant Lucile à Théodora.
Arrivées là-bas, à l'accueil on m'a très vite envoyé une interprète qui parlait super bien anglais. Elle a appelé l'infirmière en chef qui ne parlait pas anglais mais l'interprète est restée là pour assurer la traduction. L'infirmière a regardé la plaie de Coline (qui ne saignait plus depuis longtemps), Coline endormie dans mes bras dans l'écharpe de portage; elle a dit qu'il risquait de falloir faire des points du suture, et que dans ce cas il faudrait que j'aille dans un autre hôpital car ils ne pouvaient pas prendre cela en charge ici. Me voilà bien! Elle appelle en plus une série d'hôpitaux des environs et me dit qu'aucun de peut me prendre... Bref, de toutes façcons, dit-elle, elle va me faire voir d'abord une dermato qui dira ce qu'elle en pense.
L'infirmière repart donc et l'interprète me fait remplir toute une série de papiers, qu'elle m'apporte dans mon fauteuil, et elle attend pendant ce temps-là debout devant moi, les pieds joints et les bras le long du corps!
Après ça, elle me donne un petit papier à donner au médecin, et elle m'emmène dans le hall d'attente. Ayant fait l'objet de tant de petits soins depuis mon entrée dans l'hôpital, je m'attends bien sûr à ce que le médecin me prenne tout de suite.
Quelle n'est pas ma déception quand je vois la porte s'ouvrir, et une infirmière appeler "Tanaka-sama"... Puis 5min après, la porte se réouvre, Tanaka-san ressort, et l'infirmière appelle "Taguchi-sama!"... puis c'est au tour de Yamasaki-san, puis de Wakamatsu-san... à ce moment-là, je regarde un peu autours de moi et j'aperçois une télévision avec les numéros en attente pour une consultation au cabinet de la dermato: ils en sont au 34. Je sors alors mon papier, et je vois un gros 39. Ouf, je me dis, plus que 5 numéros, et si ils durent tous juste 5min, ca va vite mine de rien.
Manque de pot, à ce moment-là rentre Kimura-san, qui y restera 40 minutes!
Coline s'est réveillée, et c'est tant mieux parce que ça va me permettre de la sortir de l'écharpe et d'enlever mon manteau, on crève de chaud! Et de lui enlever le sien aussi d'ailleurs, regardez comme elle a les joues rouges!

Donc à partir de ce moment-là, il a fallu l'occuper... pas de jouets dans mon sac, pas d'enfants dans le hall... il faut en plus éviter qu'elle tombe pour qu'elle ne réouvre pas sa plaie...
Donc ça a été une sacré paire de manches.
Un petit film d'elle s'occupant tant bien que mal, et un petit film (1 seconde et demi) du message qui passe en boucle sur l'écran de télé, juste pour vous faire sourire:
(Bon, désolée, ça fait une heure que je me bats pour télécharger la deuxième et j'y arrive pas).
La fin de l'histoire:
après donc un bon temps d'attente, peut-être une heure et demi, j'entends enfin "Gonarou-sama!". Ouf, à moi!
Le médecin, une femme, parlait super bien anglais. Elle m'a pourtant demandé au début "de parler lentement". Alors je lui ai parlé comme à une mongolienne, et elle m'a répondu avec un anglais super fluent!! J'avais pas l'air bête! Ca c'est la modestie des japonais...
Et puis moi, je suis habituée à des japonais qui ne parlent réellement pas bien anglais, et à qui il faut vraiment parler à 2 à l'heure.
Bref, elle a regardé la plaie et l'a juste nettoyée et y a appliqué du "tépou" (pour "tape" en anglais), bref des bandes de scotch strip, et a prescrit des antibio pour éviter une infection.
3 minutes et demi la consultation! Pour ça c'est bien au Japon (je dis ça parce que c'est pareil chez le pédiatre des filles): les consultations sont ultra-express, ce qui fait des temps d'attente pas trop longs en général. Là c'était juste pas de chance pour le Kimura-san qui est resté 40min!
En tous cas, tout est bien qui finit bien, pas besoin de faire recoudre Coline et pas besoin d'aller me ballader dans un autre hôpital!
Je suis rentrée au Jidoukan à 16h30, et y ai retrouvé Lucile qui ne m'a qu'à peine remarquée quand je suis arrivée tellement elle s'amusait avec Aliyah et tous les jouets du jidoukan.
Bilan: une petite expédition de 3 heures à l'hosto, pas de stress, du personnel hyper sympa, Coline pas trop difficile. Et financièrement: 2 fois 800 yens (=2 fois 5euros) de taxi (aller + retour), et une note de 1330 yens (= 8 euros ) à l'hôpital (mais je ne sais pas dans l'histoire ce que ça a coûté à l'état japonais...).
Et puis la cerise sur le gâteau: en rentrant au jidoukan (je rappelle que c'est un centre de jeu municipal gratuit pour les enfants et ado, avec jouets, jeux, ordis, salle et matériel de sport, livres etc), la nana de l'accueil m'a sauté dessus avec un formulaire à remplir et mes coordonnées bancaires à donner. J'ai cru un moment que j'allais devoir payer qqchose! (On s'attend à tout dans un pays dont on ne connaît pas les habitudes). Total, c'est au contraire pour me verser un dédommagement assuré par leur assurance qu'elle me faisait remplir ça! Toute déclaration sur parole, on va me verser 1000yens par visite chez le médecin, soit celle du jour à l'hôpital, et celle de la semaine prochaine quand j'irai la montrer à notre pédiatre pour qu'il veille à la bonne cicatrisation de la plaie.
En tous cas, maintenant Coline va très bien, elle est allée normalement à la crèche aujourd'hui, et s'est simplement couchée tôt ce soir parce qu'on est rentrées tard hier du jidoukan: 20h40. Et oui, c'est à Tokyo, et pourtant direct sur notre ligne de train, mais c'est quand-même loin...
THE END
En prime, quelques photos aussi d'origami qui traînaient sur les bureaux de l'accueil:


Clo
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jeudi 7 février 2008
Anecdote: les adresses à la japonaise
Bon, manque de temps pour actualiser le blog, maintenant que j'ai décidé de passer plus de temps à bosser mon japonais (j'étais larguée!). Alors juste une petite anecdote que je viens de raconter dans un mail et que je reproduis en copiant-collant simplement:
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Hier j'ai expérimenté bien en pratique le problème des adresses japonaises sans rues: j'ai voulu aller à la messe des cendres, qui était aux Missions Etrangères de Paris à Tokyo (je pensais que ce serait gros, indiqué dans le quartier, ou au moins avec un grand panneau à l'entrée).
Total, j'ai tourné en rond 45 min dans un quartier de minuscules rues, paumées, à peine éclairées, avec des tonnes de petites maisons avec des noms japonais à l'entrée.
Alors je vous explique. L'adresse c'était: Mejirodai 3-7-18.
Mejirodai, c'est le quartier. Dans ce quartier, il y a des sous-quartiers, indiqués sur le plan par des chiffres entre parenthèses: (1), (2), (3) etc. (donc pour nous c'est dans le sous-quartier (3)). Et à l'intérieur de ces sous-quartiers, il y a des "pâtés de maisons" (ou plutôt des sous-sous-quartiers), qui ne sont quelques fois pas de vrais pâtés de maisons au sens de l'intérieur d'un carré de 4 rues, mais plutôt, quand le quartier est plein de ruelles, plusieurs pâtés de maisons réunis. Et c'est là la difficulté! Surtout que sur mon plan (et la plupart des plans je suppose) les ruelles ne sont pas dessinées, et celles dessinées ne sont pas forcément les plus grosses, donc allez vous y retrouver!

Donc là dans le coin de Mejirodai (3), je cherche le coin des 7, qui se voit bien sur mon plan (en bleu clair, en-dessous à droite du (3)), mais pas clair dans la réalité, surtout de nuit et sous la neige qui tombe!! C'est donc là que j'ai tourné pendant 30min (j'avais déjà perdu 15min avant de m'orienter avec l'avenue verte du plan (qui, elle, a un nom: Mejirodoori) et la St Mary's Cathedral (merci à la présence d'une énorme cathédrale à cet endroit, ça m'a bien aidée)), à chercher les maisons 7-1, 7-2, etc jusqu'à la 7-18 (heureusement, certaines maison l'indiquent sur leur boîte aux lettres, mais pas toutes!): finalement, en prenant bien son temps, on arrive à trouver un ordre et une logique, mais il ne faut pas être pressé!!
Les MEP de Tokyo n'ont en plus rien de visible de l'extérieur, une toute petite pancarte à côté de la boite aux lettres, pas de lumière à l'intérieur (il fallait entrer par la cour) et pas de voitures garées devant!
A peine j'avais mis un pied dans la chapelle que le prêtre me mettait son doigt sur le front pour l'imposition des cendres: j'avais 30min de retard...
Autant dire que je suis (c'est pas tellement mon habitude) restée après pour partager le pain 'sec' et le vin proposés, et pour trouver (aussi et surtout) quelqu'un pour me raccompagner à pieds à l'arrêt de métro!
Au retour on a mis 4min et demi à rentrer à la station de métro... mais fallait connaître!.
Clo
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Hier j'ai expérimenté bien en pratique le problème des adresses japonaises sans rues: j'ai voulu aller à la messe des cendres, qui était aux Missions Etrangères de Paris à Tokyo (je pensais que ce serait gros, indiqué dans le quartier, ou au moins avec un grand panneau à l'entrée).
Total, j'ai tourné en rond 45 min dans un quartier de minuscules rues, paumées, à peine éclairées, avec des tonnes de petites maisons avec des noms japonais à l'entrée.
Alors je vous explique. L'adresse c'était: Mejirodai 3-7-18.
Mejirodai, c'est le quartier. Dans ce quartier, il y a des sous-quartiers, indiqués sur le plan par des chiffres entre parenthèses: (1), (2), (3) etc. (donc pour nous c'est dans le sous-quartier (3)). Et à l'intérieur de ces sous-quartiers, il y a des "pâtés de maisons" (ou plutôt des sous-sous-quartiers), qui ne sont quelques fois pas de vrais pâtés de maisons au sens de l'intérieur d'un carré de 4 rues, mais plutôt, quand le quartier est plein de ruelles, plusieurs pâtés de maisons réunis. Et c'est là la difficulté! Surtout que sur mon plan (et la plupart des plans je suppose) les ruelles ne sont pas dessinées, et celles dessinées ne sont pas forcément les plus grosses, donc allez vous y retrouver!

Donc là dans le coin de Mejirodai (3), je cherche le coin des 7, qui se voit bien sur mon plan (en bleu clair, en-dessous à droite du (3)), mais pas clair dans la réalité, surtout de nuit et sous la neige qui tombe!! C'est donc là que j'ai tourné pendant 30min (j'avais déjà perdu 15min avant de m'orienter avec l'avenue verte du plan (qui, elle, a un nom: Mejirodoori) et la St Mary's Cathedral (merci à la présence d'une énorme cathédrale à cet endroit, ça m'a bien aidée)), à chercher les maisons 7-1, 7-2, etc jusqu'à la 7-18 (heureusement, certaines maison l'indiquent sur leur boîte aux lettres, mais pas toutes!): finalement, en prenant bien son temps, on arrive à trouver un ordre et une logique, mais il ne faut pas être pressé!!
Les MEP de Tokyo n'ont en plus rien de visible de l'extérieur, une toute petite pancarte à côté de la boite aux lettres, pas de lumière à l'intérieur (il fallait entrer par la cour) et pas de voitures garées devant!
A peine j'avais mis un pied dans la chapelle que le prêtre me mettait son doigt sur le front pour l'imposition des cendres: j'avais 30min de retard...
Autant dire que je suis (c'est pas tellement mon habitude) restée après pour partager le pain 'sec' et le vin proposés, et pour trouver (aussi et surtout) quelqu'un pour me raccompagner à pieds à l'arrêt de métro!
Au retour on a mis 4min et demi à rentrer à la station de métro... mais fallait connaître!.
Clo
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