Marin et moi sommes rentrés à la maison lundi matin comme prévu, sous la pluie. Et depuis, d'ailleurs, temps maussade, pluie, et même neige ce matin!

Pas cool, surtout pour sortir Marin dehors.
En tous cas, à la maison, Marin a pris ses marques. Il a intégré sa chambre: le dressing, entre notre chambre et la chambre tatami, sur un plan surélevé, pile à la taille du berceau. Il a la tête dans les dossiers de factures, mais il ne s'en est pas encore plaint.
Et pour nous, ce n'est ni trop près ni trop loin, et on peut fermer la porte, histoire que ses cris la nuits ne nous arrachent pas les tympans, mais qu'on l'entende quand-même, le pauvre.





Pas cool, surtout pour sortir Marin dehors.
En tous cas, à la maison, Marin a pris ses marques. Il a intégré sa chambre: le dressing, entre notre chambre et la chambre tatami, sur un plan surélevé, pile à la taille du berceau. Il a la tête dans les dossiers de factures, mais il ne s'en est pas encore plaint.
Et pour nous, ce n'est ni trop près ni trop loin, et on peut fermer la porte, histoire que ses cris la nuits ne nous arrachent pas les tympans, mais qu'on l'entende quand-même, le pauvre.




Il a adopté l'emploi du temps de la famille: il prend le goûter avec ses sœurs, et écoute avec elles les histoires les histoires de Zoé la pipistrelle ou Nicolas et l'oiseau magique à l'ordinateur. Le soir, il lit le journal sur l'ordinateur avec son père.
Et le reste du temps, il est pendu au sein ou bien câliné par ses soeurs, ou encore installé dans son coussin fer à cheval d'où il domine tout ce qui se passe autour de lui.
En bref, tout se passe bien, Marin tète bien, dort beaucoup, nous réveille la nuit mais pour des tétées pas trop laborieuses et dort par tranches de 4 heures environ. On passe donc des nuits supportables pour l'instant, quand elles ne sont pas troublées par des réveils encore fréquents de Lucile, et à condition de se coucher tôt (ce qui n'est pas facile quand on a passé la journée à s'occuper de 3 enfants non-stop et qu'on a envie de se changer un peu les idées d'une manière ou d'une autre). Il a aussi tous les jours plus de temps d'éveil, où il ballade ses yeux à droite à gauche l'air de s'intéresser à ce qui se passe autour de lui.
Les filles sont gentilles avec lui, le réclament de temps en temps sur les genoux (ça dure environ 5 secondes en général avant qu'elles ne l'envoient ballader), et le couvrent de baisers. Quand Marin a faim, je le leur mets à la joue, qu'il prend pour le sein et tète à gros suçons: je leur dis que c'est un bisou, et elles sont aux anges!
Et à part ça, LA question pendue aux lèvres de Lucile à longueur de journée, qui irrite au maximum: "Maman, pourquoi il pleure ???" (arghhh!!)
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Quelques "plus vieilles photos" qui datent de la maternité.
Là-bas, pas grand chose de drastiquement différent avec la France. Si ce n'est que l'accouchement sous péridural n'est pas du tout à la mode, il est même très rare. Il m'aurait été quand-même possible de l'avoir, mais les circonstances ont fait que comme pour Coline je ne l'ai pas eu.
Ici, on garde en souvenir les ciseaux qui ont coupé le cordon ombilical. On a le choix entre se les faire nettoyer ou les garder tâchés du sang...
Quant au bout de cordon encore accroché au nombril, qui tombe quelques jours après la naissance, on le garde aussi, dans une petite boîté en bois spéciale. Celui de Marin est déjà tombé, et a intégré sa petite boîte. J'ignore si on est censé la sceller, ou bien si on est censé l'ouvrir régulièrement ou quoi... Il faut que je demande!
Sinon, à la maternité, tous les bébés sont habillés dans une tenue fournie pas l'hôpital: Marin y a donc porté son premier kimono en coton tel un vrai petit samourail. Au début, je trouvais ça dommage de ne pas l'habiller des vêtements mignons qu'on a achetés spécialement pour lui, et sortis récemment du vieux carton, relavés, repassés, et rangés soigneusement dans le placard libéré et aménagé spécialement pour lui. Mais à vrai dire, au quotidien, au moment de changer les couches, les kimonos se sont avérés bien plus pratiques que le couches de bodys et de pijamas ou autres vêtements aux manches serrées et boutonnés dans tous les sens.
De même, pas de turbulette à l'hôpital, mais des couettes posées sur le bébé: pas de manches à enfiler, c'est bien plus pratique. A la maison, du coup, exit les turbulettes (outre le fait qu'elles sont preque toutes roses...): j'utilise un nid d'ange.
Sinon, la maternité dans laquelle j'étais encourageait le complément des premières tétées, avant la montée de lait, par du lait artificiel. Il paraît que cela fait descendre le poids du bébé de moitié moins que lorsqu'il est au lait maternel uniquement. Je ne l'ai pas vraiment fait en journée, parce qu'il me semblait que Marin avait assez avec ce qu'il tétait (là-bas, je le pesais avant et après tétée). En revanche, je lui en ai fait donner par les infirmières pendant la nuit, pour ne pas être réveillée et bien me reposer avant de rentrer à la maison.
Enfin, toujours dans l'esprit proche de la nature, les japonaises tirent leur lait à la main. J'ai donc appris à le faire, et c'est très facile. Il faudrait que je remette en marche mon tire-lait pour voir ce que je préfère, mais en tous cas je sais maintenant qu'en absence de celui-ci, n'importe où et n'importe quand, je peux tirer mon lait sans problème!
Bon, pour être raisonnable, je crois qu'il est temps pour moi d'aller me coucher... Les 11 coups de onze heures ont sonné depuis longtemps, et Marin dort déjà depuis plus d'une heure... c'est déjà ça de perdu en sommeil!!
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