Japonais bien sûr au restaurant, mais aussi un peu à la maison de temps en temps.
Quelques recettes improvisées, ou trouvées sur internet, ou dans un livre de recettes asiatiques donné par une amie. Mais les recettes qu'on réussit le mieux sont toujours celles qu'on nous a appris en personne et qu'on a vu faire en direct.
Pour moi, ce sont donc celles que Wakako m'a apprises. Wakako, c'est une voisine de l'immeuble, qui m'a abordée un jour parce qu'elle parle un peu français.
En me présentant, je lui ai dit que j'aimais faire la cuisine, et elle a aussitôt rebondi en disant qu'elle aussi, et qu'on pourrait s'apprendre des recettes respectives de nos pays.
J'étais ravie, c'était exactement ce qu'il me fallait! En plus, je suis tombée sur une excellente cuisinière, qui passe vraiment sa vie à cuisiner, et qui connaît et surtout réussit bien mieux que moi la pâtisserie française!
A chaque fois que je suis allée chez elle, elle m'a non seulement appris de très bonnes recettes (japonaises), mais en plus servi de très bon desserts (français en général).
Elle a moins gagné de ma part: je ne suis pas aussi minutieuse qu'elle, et j'ai été capable de lui apprendre la recette du gratin dauphinois que j'avais essayée seulement deux fois la semaine précédente... C'est pas très pro. Mais surtout, je n'ai pas été capable de lui apprendre les recettes qu'elle m'a réclamées, comme la bouillabaisse (elle est vraiment mal tombée avec moi pour la bouillabaisse il faut dire).
Bref, on s'est échangé quelques cours de recettes avec nos enfants "dans les pattes", mais c'était à chaque fois super sympa, bien que laborieux parce que son français n'est pas terrible terrible et mon japonais n'en parlons pas.
Malheureusement, elle s'est "eclipsée" un an pour aller vivre à Kyushu avec son mari et sa fille, et quand elle est revenue, en janvier dernier, j'étais enceinte jusqu'aux dents, et bien occupée à préparer la naissance de Marin, donc nous n'avons pas pu reprendre nos échanges de cuisine.
En tous cas, les recettes qu'elles m'a apprises sont assez faciles à refaire (surtout quand on a vu faire, comme je disais), et je les ai toutes aimées et refaites régulièrement. Sauf une, que Romain n'aime pas, et que je n'avais refaite qu'une fois. Ce soir, je l'ai enfin refaite (moi j'adore!). Romain l'a un peu plus aimée que d'habitude a-t-il dit.
Il s'agit de la salade de hijiki.
Le hijiki, c'est une algue, qu'on achète déshydratée et qu'on réhydrate dans l'eau tiède 10min avant de l'utiliser.
La salade contient aussi de la carotte, des haricots de soja, et de l'abura age (prononcer "aguet"), qui est une poche de tofu frit. (mais d'aspect, ça n'a rien à voir avec le tofu frais.)
Quant à l'assaisonnement, on utilise un bouillon qui sert de base à de très nombreuses recettes, le dashi. Il est fait à partir d'une autre algue, le kombu, et de bonite séchée (flocons de poisson séché). On y rajoute de la sauce de soja, du mirin, du saké et du sucre, et grosso modo, on fait bouillir là-dedans les ingrédients sautés préalablement à l'huile.
Comme toute la nourriture japonaise, presque, c'est simple, sain et bon (Romain n'est pas d'accord avec moi pour la dernière caractéristique mais bon... il pense même que sain et bon sont deux caractéristiques incompatibles au Japon!).
En tous cas, visuellement, ça donne ça:

Et pour accompagner ça, ce soir, j'ai fait sa recette de poisson grillé sucré-salé.
Le poisson, aujourd'hui, c'était du maquereau.
Avec Wakako, on l'avait faite à l'automne avec le poisson de saison, le "sanma", dont internet me donne la traduction de 'scombresoce' en français; bref, un poisson qu'on ne trouve pas en France, mais proche du maquereau.
La sauce sucrée-salée, elle contient, un peu comme toujours, de la sauce de soja, du mirin, du saké et du sucre. Le poisson est accompagné de piments doux, les "shishito", "brulés" (d'après la traduction de Wakako) à la fin dans la sauce de la poêle.
Le poisson, aujourd'hui, c'était du maquereau.
Avec Wakako, on l'avait faite à l'automne avec le poisson de saison, le "sanma", dont internet me donne la traduction de 'scombresoce' en français; bref, un poisson qu'on ne trouve pas en France, mais proche du maquereau.
La sauce sucrée-salée, elle contient, un peu comme toujours, de la sauce de soja, du mirin, du saké et du sucre. Le poisson est accompagné de piments doux, les "shishito", "brulés" (d'après la traduction de Wakako) à la fin dans la sauce de la poêle.
Encore une fois, simple, sain et bon.
Le tout accompagné de l'incontournable bol de riz.
Même les filles en ont mangé (pourtant pas très fans de sauces d'habitude, ou de choses un peu trop cuisinées).
En revanche, la salade de hijiki, ça n'a pas fait de volontaires chez les enfants. Pour Lucile, ce n'est pas une surprise... mais Coline, j'espérais qu'elle en prenne, d'autant plus qu'elle en a déjà mangé à la crèche. Mais non. Ahh, l'influence de la grande soeur... je m'en passerais bien. (soupir).
Clo
__________________________________________________________________________________________________________________________________________________